Par Lotfi Ben Khalifa
Le parfum des roses manquera à notre désir tant que notre perception, voire notre conception de la vie de tous les jours ne tiendra pas compte de la présence et de l’existence des roses. On a beau organiser et célébrer annuellement et depuis des décades la «Fête des roses» à l’Ariana, surnommée d’ailleurs «Capitale des roses», pour rappeler aux générations d’aujourd’hui de l’existence ancestrale de cette fleur dans cette région de la Tunisie. Mais cela ne suffisait toujours pas à donner l’eau à la bouche pour d’autres régions afin qu’elles suivent le pas et couvrent de roses les espaces verts ou abandonnés.
Et nous avons tendance à ne penser aux roses qu’à l’occasion des fêtes personnelles, familiales, ou celles d’amis : anniversaires, fiançailles, mariages, succès scolaires… En allant en acheter chez les marchands de fleurs. Et tout s’arrête là ? Heureusement pas ! Car il est encore des citoyens qui cultivent leur petit jardin, ou du moins leur balcon où ils ornent soigneusement des bacs à fleur et à plantes. L’amour des fleurs et particulièrement des fleurs doit faire partie de notre quotidien pour un avenir meilleur pour notre vie et celles des générations futures. Certains pourraient invoquer le rythme d’une vie quotidienne, essentiellement tournée vers le travail, lorsqu’on leur demande où est passé le côté esthétique de la vie. Mais cela ne doit pas nous faire oublier la beauté de la vie à travers sa nature et de la nécessité de donner des senteurs agréables à notre atmosphère à travers l’odeur des roses, particulièrement. Cela éliminera, chemin faisant, les odeurs nauséabondes qui nous surprennent et tendent à gâcher la beauté de notre vie
