Par Lotfi BEN KHELIFA
On avait crus que les marchands ambulants étaient chassés pour toujours de nos voies publiques particulièrement celles du centre de la ville de Tunis. Mais il s’est avéré que lesdits marchands à la sauvette, pour les appeler par leur nom, aient persisté et signé leur « amour » pour la rue en y retournant au plus vite malgré la vigilance des agents municipaux et les agents de l’ordre. Quitte à jouer à « cache-cache » avec ces derniers, ces marchands marginaux nuisent tout simplement à notre environnement vital et donnent malheureusement une image terne et surréaliste de Tunis qui ne le mérite pas, de toute évidence et au moment même où les touristes ont repris le chemin de notre maison Tunisie. Espérons que la rue soit définitivement épargnée de ce tableau, voire de ces scènes qu’on ne saurait voir.
La Palme d’or
Alors que l’on s’apprête à décerner dans deux jours la Palme d’or 2018 aux meilleurs court et long-métrage du côté du festival international du film de Cannes, on devrait décerner également à la Tunisie la Palme d’or du pays où la vie est devenue trop chère. Les gens sont les moins payés aussi bien chez l’employeur étatique que privé. Et de ce fait, ils passent leur vie à bosser dur et à rêver à des lendemains meilleurs qui ne viendront surtout pas même après la retraite. Et à l’occasion du mois de Ramadan, les prix des produits alimentaires ont encore augmenté et bien avant l’avènement du mois de l’abstinence. Les commerçants deviendront encore plus riches et les consommateurs encore moins ! Un citoyen lambda a lancé à un vendeur de légumes que si ce dernier ne serait pas l’année prochaine propriétaire d’un immeuble, il se fâcherait beaucoup contre lui !
