Durant la période du 7 au 9 janvier 2022 se tient au complexe culturel Assad Ibn Al Fourat à Kairouan la douzième édition du festival international du film environnemental avec la participation de l’Egypte, du Bénin, du Mali, du Sénégal, du Niger, de la France, de la Suisse et de la Tunisie.
L’ouverture sera avec le long-métrage : « Al Ardh » (La Terre) de Youssef Chahine. Un film poignant et un classique du cinéma arabe. Durant cette nouvelle édition de ce festival, de multiples travaux cinématographiques ayant trait à l’environnement seront visibles. D’autre part, des ateliers scientifiques et des débats publics s’y tiendront avec la participation de spécialistes du domaine de l’environnement et de critiques de cinéma. M. Amor Nagazi, directeur-fondateur du festival, a insisté qu’il est satisfait du retour de cette manifestation qui s’est éclipsée pour quelques années pour des raisons indépendantes de la direction du festival. Une occasion, a-t-il poursuivi, pour motiver le public sur les changements climatiques et pour toucher aux problèmes qui inquiètent et dérangent dans ce contexte particulier. « Le film environnemental est la voix de la nature et de la vie, a poursuivi l’interlocuteur, ajoutant que ce festival spécialisé est l’occasion pour discuter sur quelques œuvres cinématographiques qui ont traité de cet axe sous divers aspects. Cela, afin de pérenniser la motivation aux problèmes du climat auprès des gens et de sensibiliser les responsables du domaine de l’environnement sur les problématiques s’y rapportant. » M. Amor Nagazi a fait rappeler, d’autre part, que par le biais du son et de l’image, le cinéma peut transmettre un message environnemental d’une grande teneur pour toutes les couches sociales, d’autant plus que nous vivons l’ère de l’image. Cela poussera les gens à changer leurs habitudes vis-à vis de l’environnement et de la nature.
HAMZA GUERFEL