Sbaï Gnaoui, universitaire et artiste plasticien tunisien issu de Gabès, une ville fortement endommagée par la pollution environnementale a choisi le procédé du recyclage des objets électroniques usagés, des jouets cassés et des matériaux abandonnés pour créer des sculptures transformant le « Gorbej » (Fatras) en œuvres d’art. Ce travail se présente sous le signe de la création et de la préservation de la planète, comme cela existe sous d’autres cieux. Sbaï Gnaoui a acquis des compétences dans la décoration de l’espace public pour les enfants et le recyclage des matériaux usagés en intégrant l’Association d’Art environnemental (ATAE) à Gabès. Par sa démarche, il voudrait changer la perception de l’espace public, sous un aspect futuriste et décalé.
Pitié pour nos âmes !
De plus en plus de conducteurs de voitures et de motos circulant au centre ville de Tunis ne croient plus au feu rouge. Si bien qu’ils le « grillent » tout simplement. Il faudrait désormais faire très attention en traversant la chaussée lorsque le feu est vert pour les piétons et attendre un peu pour que les « fous du volant » passent à grande vitesse. Cela évitera ainsi une mort certaine pour les pauvres piétons ! L’éducation au respect du Code de la route reste une carence pour ces gens-là.
Le masque protecteur
Beaucoup de citoyens lambda tardent encore à assimiler le fait que le port du masque protecteur contre le Covid-19, la fameuse bavette est obligatoire dans les espaces publics. « ça n’arrive qu’aux autres », semblent-ils penser et murmurer, invoquant le fait que la pandémie ne les concerne pas, alors que le mal a atteint un niveau très dangereux actuellement. La prévention est de rigueur. La campagne de sensibilisation médiatique lancée depuis la première phase de la pandémie de la Coronavirus pour le port de la bavette est encore ignorée par plusieurs franges de notre population. La société civile devrait s’y engager et s’y impliquer pour éviter le pire et mettre la vie des citoyens à l’abri d’une mort stupide.
Lotfi BEN KHELIFA