Propos d’été: Mon environnement rêvé

Faut-il rester à rêver encore et toujours d’un environnement sain, bien meilleur que celui dans lequel nous sommes à lutter aujourd’hui pour exister ? Celui-là même qui a trait à tous les éléments de notre vie quotidienne. Il se situe aux niveaux de l’ignorance ou de la négligence de l’hygiène chez beaucoup de citoyens avec l’omniprésence des ordures ménagères qui traînent dans la rue avec leurs cortèges de mouches et d’odeurs nauséabondes, de l’hygiène vestimentaire et alimentaire qui nous permet de nous tenir debout et d’apparaître beau à voir. Cela nous amène à soulever le problème de la  poussière porteuse de toutes les bactéries des maladies contagieuses. Cette question de rêve d’une vie meilleure est devenue lancinante au fil des années, tellement les changements nécessaires qui s’imposent d’eux-mêmes doivent être entrepris, non seulement par les autorités officielles, mais par la société civile et par chacun de nous autres citoyens de ce beau pays la Tunisie, que beaucoup de gens d’autres pays nous envient. Le rêve est permis, mais la concrétisation d’un renversement d’une situation restée négative vers une autre positive tarde encore à arriver pour satisfaire, un tant soit peu, les espérances de beaucoup de citoyens. Et si chacun balayait devant chez lui, comme le dit l’adage, cela permettrait de faire bouger les choses pour donner lieu à une vie claire, calme et joyeuse en pensant autrement la vie et en n’oubliant pas les autres gens qui sont autour de nous, en bannissant  l’individualisme et l’hypocrisie. On atteindrait le bien-être requis afin de ne pas laisser la voie à un certain mal-être dont nous n’avons pas du tout besoin et qui ne doit pas nous envahir et nous gâcher la vie.

Lotfi BEN KHELIFA